Ce portait créatif est une dystopie, dont le titre est le suivant : (Di)or Noir.
Ce dernier possède plusieurs lectures. On lit : Or noir, le surnom du pétrole, un or pas si brillant. Mais aussi Dior, une marque de luxe notamment associé à l’or. Et enfin, Dior Noir, un oxymore : une marque de luxe éclatante synonyme de réussite sociale, avec un côté sombre et polluant.

Le personnage principal est une femme calculatrice qui aime l’or. Son cou est doré et elle porte des perles d’or dans les cheveux, des boucles d’oreilles en or, ainsi qu’énormément de bagues, montrant ostensiblement sa richesse. La photo a été prise en contre-plongée pour accentuer son côté supérieur. Elle nous regarde de haut, tandis qu’elle porte un toast avec un verre rempli de pétrole, l’une des énergies fossiles les plus polluantes et responsables des émissions de CO2 et du donc en partie du réchauffement climatique. Ce modèle représente les plus nantis qui participent par leurs activités à la pollution dans le monde sans se soucier des conséquences. Son visage est teinté de vert, une couleur qui représente l’écologie et l’environnement, ce qui est ironique. Cette couleur donne aussi un côté froid, vicieux et manipulateur. Son maquillage est sombre, les lèvres sont dessinées et colorées en noires ainsi que ses yeux, cela apporte une note de mystère. Elle porte des gants, symbole d’élégance mais avec des griffes, pour donner un côté diabolique, « la méchante reine des contes de fées ». C’est une critique sévère à l’égard d’un infime pourcentage de la population, les plus fortunés, qui, attirés par toujours plus de bénéfices, participent amplement à la dévastation de la planète.

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